Les animaux maudits, et leurs condamnations respectives

Les animaux maudits, et leurs condamnations respectives

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Depuis la nuit des temps, les animaux vivent sur notre planète et interagissent avec les humains. Beaucoup d'entre-nous pensent d'ailleurs qu'ils sont dotés d'une conscience, et sont capables d'agir pleinement de leur propre-chef. C'est bel et bien le cas des animaux sauvages, qui tuent impunément d'autres créatures pour se nourrir, mais également des animaux blessés qui vont chercher un endroit où se cacher pour tenter de survivre...
 
Mais alors que penser des animaux accusés d'avoir tué des enfants, d'avoir des opinions dérangeantes ou encore d'avoir répandu la maladie sur les hommes ? Oui, vous avez bien lu. Il a existé, par le passé, plusieurs procès d'animaux (majoritairement orchestrés par l'Église), qui ont conduit nos amis le bêtes à subir de très lourdes peines.
 
La liste que nous allons vous évoquer pourra très certainement vous paraitre totalement loufoque, et pourtant ces faits ont réellement eu lieu. Voici un petit tour des condamnations d'animaux les plus insolites...
 
 
 

 
En 1120, à Laon (Aisne), un Évêque maudit et excommunia les mulots ainsi que les chenilles qui avaient envahi les exploitations agricoles de la ville.
 
En 1386, à Falaise (Calvados), c'est une truie qui fut l'objet de toutes les (mauvaises) intentions. Accusée d'avoir tué un nourrisson, elle fut condamnée à mort après un procès qui durera (tout de même) neuf jours. Elle fut même assistée par un avocat, mais son sort était connu d'avance... Le bourreau lui coupa le groin, lui tailla une cuisse et la pendit par les jarrets au bout d'une fourche. Après l'avoir forcé à porter un masque à visage humain, elle fut étranglée et attachée à une claie, afin d'être trainée à travers toute la ville. On brûla ses restes par la suite, comme pour se débarrasser d'un grand criminel.
 
En 1405, à Gisors (Eure), on pendit un bœuf pour ses démérites.
 
En 1499, à Beauvais (Oise), un taureau fut condamné à la pendaison pour avoir mis à mort un jeune homme de 15 ans.

En 1457, à Savigny--Sur-Etang (Bourgogne), une truie fut torturée à mort et finit par avouer qu'elle avait tué un enfant de 5 ans. Ne nous demandez pas comment cela est possible, nous n'en savons malheureusement fichtrement rien...

En 1516, à Troyes (Aube), l'Évêque ordonna aux sauterelles qui ravageaient les vignobles, de quitter son diocèse dans les six jours, sous peine d'excommunication.

En 1554, l'Évêque de Lausanne (Suisse) excommunia les sangsues des rivières parcourant la ville, sous prétexte qu'elles détruisaient les poissons.

En 1567, à Senlis (Oise), une truie dévora un jeune enfant. Elle fut jugée publiquement... puis condamnée à mort, après un long et houleux procès.
 
En 1735, à Clermont (Oise), une ânesse est exécutée par arquebuse, pour avoir mal accueilli sa nouvelle maîtresse.
 
Enfin, en 1793, Coco (chien de Marie-Thérèse-Charlotte de France, fille du Roi Louis XVI) fut condamné et exécuté pour ses opinions royalistes.
 

 

 
La Picardie semble être le département où le plus d'animaux ont été condamnés et exécutés lâchement. Et vous, avez-vous eu vent d'histoires semblables ?