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Zone Paranormale

Blog consacré au spiritisme , à la médiumnité et à la spiritualité lié au groupe Facebook GRIP groupe de recherche de l inexpliqué et du paranormal

Le poltergeist de la famille Riahi à Grande-Synthe (59)

 

 
Aujourd'hui nous allons nous rendre à Grande -Synthe (59), une petite commune du Nord de la France, située tout près de Dunkerque. A l'heure actuelle, cette ville est tristement connue pour regrouper de nombreux camps de réfugiés, mais dans les années 80, c'est une toute autre sorte de publicité qui a quelque peu défrayé la chronique. Tout s'est passé au 15 Square Chemin Guevara...
 

 

 
LA MAISON EN 1985


Les faits remontent au 17 novembre 1985. Ce jour-là, Djilali Riahi (le chef de famille) se rend au match de son club de football, en compagnie de quelques amis. Mounira, son épouse, est restée à la maison avec leurs cinq enfants. Après avoir regardé une émission à la télé, elle décide de monter dans la chambre du premier, afin de préparer les vêtements des enfants pour le lendemain. Alors qu'elle prépare ses piles de vêtements, des premiers coups résonnent à la porte d'entrée. Qui peut venir à cette heure ? Elle jette un coup d'œil dehors, en regardant brièvement par la fenêtre, mais il n'y a personne sur le trottoir. Il s'agit sans doute d'une blague des gamins du coin.


Le poltergeist de la famille Riahi à Grande-Synthe (59)
MOUNIRA RIAHI


Les coups résonnent une seconde fois un peu plus tard, toujours en bas et plus fortement et elle ne voit toujours rien. Ce vacarme va durer une bonne partie de la journée. Quand son mari, rentre enfin, elle lui explique la situation. Inquiet pour son épouse, il décide de se rendre dehors et de se cacher dans les bosquets, afin de pouvoir surprendre les éventuels "blagueurs". Aucune silhouette ne se profile devant lui... mais la porte du garage se met soudain à vibrer, comme si quelqu'un donnait des coups violents sur la paroi de métal. Djilali se précipite vers cette dernière. Personne en vue. Mais les bruits continuent. Il pénètre dans le garage, et explore en vain les lieux déserts. Il ne rêve pas, car après quelques minutes d'accalmie, le tapage se poursuit bel et bien devant lui !
 
Il est 19h lorsque le vacarme cesse de lui-même. La famille tranquillement souper puis se coucher. Le lendemain, en allant travailler, Monsieur Riahi laisse une femme inquiète, que la présence de sa fille aînée, Malika (19 ans), ne suffit pas à rassurer. A peine sont-elles seules, que les bruits recommencent. Les deux femmes, cette fois, se précipitent au garage, et font le tour de la maison. Sans succès. Il n'y a pas âmes humaines aux alentours.
 
A l'heure du déjeuner, Mounira raconte tout à son mari, qui se refuse encore à prendre ces manifestations au sérieux. Mais quand il rentre, le soir, les vitres se mettent à vibrer et on cogne de plus en plus fort, à la porte. Cette fois, l'homme fait le guet dans le couloir. Les bruits durent un long moment. Les carreaux manquent de se briser, sous l'effet des coups de poing violents, mais le phénomène demeure inexplicable.
 
Pendant toute une semaine, la maison résonne sous ce tintamarre étrange, qui affole de plus en plus ses occupants. Le samedi suivant, tout se tait, mais c'est pour pire encore... Mounira est assise tranquillement sur le canapé, en train de regarder la télévision, lorsqu'un tableau se met soudain à se détacher tout seul du mur et vient se poser lentement sur le sol ! Cela n'a fait aucun bruit, comme si une main délicate l'avait aidé à se poser. Un instant plus tard, un autre tableau, puis un autre, suivent le même chemin. Bientôt les murs sont nus et tous les objets sont placés méthodiquement par terre...
 
Quand son mari rentra au soir, Mounira lui dit qu'elle ne veut plus rester dans cette maison "possédée par des esprits". Ils se décidèrent à appeler un prêtre, afin de chasser les démons de la maison. Avec l'aide de leur voisin et ami, Monsieur Bouchet, un prêtre fut convoqué. Il se rendit sur les lieux et prononça les prières d'usage, dans toutes les pièces.
 
Quelques jours plus tard, Mounira est assise dans le salon, quand sa fille Donia (14 ans), pousse un hurlement : "Maman attention, baisse toi !" Le couteau suspendu au mur de la cuisine s'est déplacé tout seul, filant droit vers la gorge de la jeune femme. Si elle ne s'était pas écartée, elle mourait égorgée... Mais le couteau poursuit sa course par la fenêtre et finit par atterrir dans le jardin. Mounira et ses filles livides, se regardent sans pouvoir prononcer le moindre mot. L'ombre de la mort vient de planer au-dessus d'elles...
 
A partir de ce jour, les phénomènes étranges se succèdent à une vitesse vertigineuse. Mounira, un soir, alors qu'elle est en train de faire la cuisine, sent les dents d'une fourchette s'enfoncer dans sa nuque et crie de douleur. Le couvert se remet seul en place, sans aucune main pour le guider. Une autre fois, sa petite fille de 5 ans, qui jouait près de la table du téléphone, se retrouve coincée contre le meuble, par le buffet, qui s'approche d'elle au point de commencer à l'écraser. Elle échappe de justesse à une mort horrible, Mounira ayant été attirée à temps, par ses hurlements.
 
Un après-midi le petit Annys, (9 ans) se met à pousser un cri : "Maman, quelqu'un m'a frappé !". Mounira ne voit personne, mais elle s'aperçoit avec horreur que la jupe de sa fille Samira est en train de brûler... Elle saisit alors une serviette et la jette rapidement sur le vêtement. Un instant plus tard, c'est un matelas qui prend feu également.
 
Le lendemain alors que la famille est réunie dans le salon, en train de converser, une longue flamme lèche le parquet. Le rideau de la porte s'enflamma spontanément. Mounira prend peur et se lève d'un coup sec, affirmant vouloir déménager.
 
Le lendemain, Mounira part s'installer, en compagnie de ses enfants, chez des amis du couple. Les exorcistes se rendent sur place et entament leur rituel. Il y aura, au total, 6 séances de désenvoutement. Un mage viendra de Londres, exprès pour chasser les esprits des lieux, devenus déjà célèbres dans la région. Un gourou marocain (Chhir) va lui succéder, faisant les prières rituelles, brûlant de l'encens...  Il rentre au Maroc, le 4 décembre, après avoir dit à la famille : "Quelqu'un vous en veut et vous a jeté un sort. Ce sont des gens de chez vous. L'une des personnes fait même partie de votre famille...". Djilali Riahi n'en est pas étonné : "Dans mon pays, en Tunisie, dit-il, les jeteurs de sorts sont chose courante".
 
Le marabout, hélas, ne parviendra pas à chasser le mauvais esprit. Les incendies vont à nouveau se produire, quelques jours après son départ. "Ce sont des esprits, je les ai vus, raconte leur fille Donia. Quand l'exorciste est venu, il m'a mis des objets noirs dans la main et il m'a demandé de lui décrire ce que je voyais."
 
Donia a vu un homme âgé, apparaître devant elle. Il est assis sur une chaise. Il n'a pas l'air méchant. Elle ne le connaît pas. Elle va donner la description au gourou. "Pose lui cette question lui ordonne ce dernier, en lui dictant quelques paroles en arabe. Donia s'exécute. Elle apprendra de la bouche de l'apparition qu'il y a onze esprits dans la maison. "Ils veulent du mal à ta famille" révèle l'inconnu, avant de s'évanouir. Personne d'autre que l'adolescente n'a pu voir ce "fantôme". Mais elle en parle comme d'un phénomène tout à fait évident...
 
Quelques jours plus tard, le journal "Le nouveau Détective" va faire appel à un exorciste parisien, du nom de Dorian Janon, de façon gracieuse. Nous sommes un vendredi 13 décembre. Il fait froid et obscur chez les Riahi. Lorsque ce dernier pénètre dans la maison, la chaudière ne fonctionne plus et la lumière n'arrête pas de s'allumer et de s'éteindre. L'exorcisme se déroule en trois phases : il faut d'abord purifier les lieux en brûlant l'encens, qui se consume dans une petite poêle contenant des charbons ardents. Le Diacre se rend d'une pièce à l'autre en jetant de l'eau bénite et en psalmodiant des incantations. Bientôt, les lieux sont tellement enfumés qu'il est impossible de voir à trois mètres...
 
"Prenez ces bougies", demande ensuite l'exorciste au couple Riahi. Ils tiennent un cierge allumé à la main et écoutent avec recueillement les prières du religieux. Il y a 7 bougies, chacune pour un jour de la semaine. Après avoir fait brûler les dernières résines, et exorcisé les enfants par mesure de prudence, Dorian Janon se retire.
 
Dans la rue, une foule de curieux attend le départ des esprits. Une voiture de pompiers, alertée par l'incendie récent d'un matelas, chez les Riahi, s'en retourne à la caserne. Un photographe quitte la maison "hantée", après avoir fini sa pellicule. Tous ces visiteurs ne se doutent pas qu'ils ont emportés avec eux les esprits malins des Riahi. Ils vont s'en apercevoir bientôt...
 
Un kilomètre plus loin, tous les clignotants de sécurité de la voiture des pompiers s'allument. Et pourtant, une fois vérification faite, rien ne cloche dans le véhicule. Quant au photographe, il s'aperçoit au tirage que ses pellicules sont vierges. Mais, Monsieur Janon affirme que les phénomènes qui ont tant bouleversé les Riahi vont s'arrêter très prochainement et qu'il faut s'armer de patience. Alors, poltergeist ? Malédiction ? Sorcellerie ? Personne ne sait répondre à cette question, concernant des phénomènes qui se sont déroulés il y a plus de 30 ans maintenant.
 
De nature curieuse, j'ai effectué quelques recherches concernant la famille victime de ces étranges phénomènes. Certains articles de presse affirment que le couple Riahi vivrait toujours dans cette maison, mais qu'il ne s'y passerait plus rien d'anormal. Cependant, j'ai retrouvé la trace de Mounira (ou son homonyme), dans un appartement situé à quelques pâtés de maison. Je n'ai malheureusement rien trouvé concernant le père (éventuellement un homonyme, gérant de cybercafé au Maroc) et leurs enfants (Donia s'est sans doute mariée et Anyss est introuvable en France).



Le poltergeist de la famille Riahi à Grande-Synthe (59)
LA MAISON DE NOS JOURS


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